IL ETAIT UNE FOIS...
« Je pense a toi, où que tu sois... » Ces mots résonnent encore dans le tête de nombreux joueurs.
L’histoire commence alors que Sora sort du sarcophage dans lequel il avait été fait prisonnier à la fin de Chain of Memories (d’où l’intérêt de l’avoir fini sur GBA). Le temps a passé, et Sora a grandi. Ses fringues sont trop petites pour lui (ou bien c’est lui qui est trop grand pour ses fringues...), son visage s’est affiné. Il retrouve à son réveil ses compagnons, Donald et Dingo, tout deux inchangés.
Ensemble, il se retrouve dans la gare de Twilight Town, et prenne un train étrange voyageant dans l’espace, et arrive à La Tour, un petit monde dérivant dans les confins de l’univers, la demeure du Grand Sage. Ce grand Sage expliquera a Sora qui sont les Heartless, les Nobody (ces satanées créatures blanches), et le Jyusan Kikan (le 13ème Ordre quoi, mais je veux me la péter un peu en parlant japonais^^). Puis, il enverra Sora vers les Trois Fées, qui vont lui chercher une nouvelle tenue. Après un défilé de mode dans lequel Sora sera plus ridicule qu’autre chose (les fées se disputant quand à la couleur de la tenue), elles se concentreront en une seule tenue. Et la... Sora a la classe ! De plus elles lui offriront une autre tenue, rouge cette fois-ci, la Valor Form ! (mais j’y reviendrai plus tard)
Sora et ses amis vont donc repartir a l’aventure dans des mondes qu’ils connaissent bien, et d’autres inconnus, afin de refermer les serrures du Cœur de chaque monde, et arrêter la menace du 13ème Ordre.
ON PREND LE PREMIER MAIS ON LE REFAIT EN MIEUX.
KH2 se base évidemment sur KH1. Le moteur graphique a été nettement amélioré, permettant des graphismes encore plus fins. On peut dire que le jeu est vraiment beau. Par exemple, la salle de bal du château de la Bête est fidèlement reproduite, immense est très lumineuse. La PS2 est poussée dans ses derniers retranchements.
Grâce à la puissance surexploitée de la machine, les personnages ne sont pas en reste. En effet, les différents protagonistes sont très proches de leur double des différents dessins animés de Disney, et même les personnages humains ont l’air plus vrai que nature. Rien qu’à voir Jack Sparrow, Will Turner, Elisabeth Swan ou le Capitaine Barbossa de Pirates des Caraibes, on en bave tellement c’est beau (les filles ça vous dit d’avoir Johnny Depp ou Orlando Bloom juste pour vous ?)
Si un des soucis graphiques de KH1 était les quelques ralentissements lors de la présence abondante d’ennemis lors des combats, on peut constater que le moteur du jeu suit parfaitement. Il serait trop dur de vous en parler sans vous donner un exemple, donc je vous citerai la scène de Land of Dragon (le monde de Mulan), où vous devez affronter dans les montagnes quelques centaines de petits Heartless volant. Et bien cela reste fluide, et pas un ralentissement ne vient gâcher le combat. Et la dites vous que monsieur Tetsuya Nomura a encore plus améliorer son bébé.
« JE SUIS LE PORTEUR DE LA KEYBLADE ! »
Et oui, qui dit KH, dit Keyblade, et qui dit Keyblade dit... combats bien sûr ! (j’en vois deux au fond qui ne suivent pas... un peu de concentration...). Et oui, un A-RPG sans combats en temps réel n’est pas un A-RPG. Et ceux-ci sont assez primordiaux dans KH2, non pas car c’est un A-RPG (Action RPG pour ceux qui se posent encore des questions...), mais car les combats de KH1 étaient parfois qualifiés de fouillis indescriptible dans lesquels une vache ne retrouverait pas son veau (en gros c’était parfois le bordel). Ici, les combats ont été améliorés. Certes on a encore quelques problèmes de caméra, mais on s’y retrouve mieux dans la baston, tant que l’on maîtrise bien la fonction de lock. De plus, et la j’en entends déjà crier « yeaaaaaahhhhh », les combats sont 10, voire 100 fois plus dynamiques. En forme normale, et si les compétences idéales sont équipées, Sora fait pleuvoir les coups, et les combos dévastateurs sortent tout seuls. Alors imaginez en Valor Form, forme dans laquelle Sora dispose d’une puissance phénoménale, et de deux Keyblades. Et alors la, ça part dans tous les sens, les coups se suivent et les ennemis s’en prennent plein la tronche.
Mis a part ce système de transformations, Square Enix a intégré de nombreuses nouveautés lors des combats. Vous pouvez cette fois changer d’alliés en cours de combat (remplacer Dingo par Mulan par exemple). Plus besoin de passer par le menu hors combats pour changer. Les alliés de chaque monde permettent aussi de combiner leur force avec Sora, pour lancer une attaque dévastatrice vidant votre jauge de MP : les attaques Combi (ma préférée reste l’attaque combinée avec Auron, qui a une classe folle, mais qui est jouable qu’un court moment malheureusement). On voit l’apparition d’actions contextuelles utilisables a certains moment via la touche triangle : les Réaction Commands, et lors des combats elles permettent de lancer des enchaînements spéciaux assez classe je dois dire.
On retrouve toujours le système de magie et d’invocations, qui est un peu modifié cependant. Les invocations ne s’invoque plus (logique non ?) avec des MP, mais avec votre barre de Drive, normalement utilisée pour la transformations de Sora. On regrette juste leur petit nombre, 4, et le fait que on les utilise peu souvent, surtout si on compare leur puissance a celle des Drive Forms.
SALUT, JE VIENS DE FINAL FANTASY 6, ET TOI ?
Un petit tour d’horizon concernant l’univers du jeu en lui-même. Tout le monde sait que KH mélange habilement les personnages de Disney et de Final Fantasy. Dans le premier opus, on avait le droit qu’a FF7, 8 et 10. C’était pas le top. Viennent s’ajouter maintenant FF6, avec Setzer (qui a autant de classe que Ansem et Séphiroth réunis, avec ses yeux violet. Mais bon ce n’est pas un méchant), et FF9 avec Bibi, qui explose Seifer (FF8) en un coup de bâton. Seifer qui est toujours accompagné de Fu et Rai (Fujin et Raijin de FF8). En parlant de FF8, Squall a retrouver sa veste a fourrure, Youffie et Cloud ont leur style Advent Children, tout comme Tifa, et Aérith porte une jolie robe rose et blanche. Cid, lui, est inchangé.
Ces derniers vivent à présents à Hollow Bastion. Plus précisément dans le village qui s’est construit non loin de la forteresse. Riri Fifi et Loulou s’occupent des magasins, les mogs sont encore présents avec leur Forge, et Picsou (oui j’ai bien dit Picsou) vous proposera de faire un peu de skate, tout en essayant de recréer par lui-même la glace qu’il aimait tant autrefois.
Tous les mondes présents dans KH1 ont été modifiés. Tous sont agrandis : les Enfers ont été ajoutés au Colisée, Christmas Town s’ajoute a Halloween Town, pour ne citer qu’eux. L’aventure est donc plus riche, plus longue, et ce n’est pas pour nous déplaire. Petit coup de cœur pour Pride Land, le monde du Roi Lion, qui est le plus vaste et le plus abouti visuellement.
« MEURS, OMBRE SANS CŒUR ! »
J’adore cette phrase... Enfin bref passons. Le bestiaire de KH2 est très fourni en Heartless et autres Nobody. En effet, les Nobody (ces satanées créatures blanches dotées de fermeture éclair en guise de bouche... si si vous avez bien lu), viennent s’ajouter aux fameux Heartless. Les Nobody tirent leur origine des cœurs forts. Par exemple, lorsqu’une personne avec un cœur fort (Sora par exemple) devient un Heartless, un Nobody est créé. Et ces saletés sont diablement coriaces.
Le bestiaire des Heartless gonfle. On retrouve les créatures présentes dans KH1, dont les fameuses Ombres arrivant en masse sur vous et vous permettant de participer a une baston titanesque et mémorable (surtout dans le couloir du Château Disney), et de nouvelles s’ajoutent dans les différents mondes. Les Boss sont toujours aussi imposants pour certains, et certains vous demanderont un instant de réflexion pour trouver leur point faible. Mention spécial pour les membres du 13ème Ordre, tous plus bourrins et classes les uns que les autres.
Ajoutons les quelques adversaire spéciaux que l’on trouve dans certains monde, comme les fameux pirates des Caraïbes, que vous devrez entraîner dans la lumière de la lune pour pouvoir les toucher (sous leur forme zombie quoi).
Tous ces ennemis nous rapprochent beaucoup d’un bestiaire digne d’un Final Fantasy.
ET LES PHASES DE SHOOT ???
Ah j’en vois quelques uns qui pestent, se remémorant les pitoyables phases en Vaisseau Gummi de KH1.
Rassurez-vous, c’est diablement différent dans KH2 ! Bon certes les vaisseaux des héros dont toujours aussi moches (quoique… voir plus loin^^), mais l’action change radicalement.
Déjà, le parcours n’est plus une ligne droite, ça tourne a droit a gauche, en haut et en bas, et la vitesse est considérablement accrue. De plus, la caméra dynamique permet des combats a 360° : et oui les ennemis viennent de partout !
Peuvent s’ajouter au vaisseau des Tiny Ships, petits appareils de soutien comportant des armes additionnelles, et vous servant parfois de couverture.
Le mode de construction est toujours assez fouillis, il est difficile de s’y orienter et de construire le vaisseau souhaité. Mais on peut se consoler avec la venue des missions additionnelles. Après avoir fini le parcours de base, dans lequel votre objectif est d’atteindre le plus haut niveau d’expérience de votre vaisseau (niveau 30), la seconde mission vous imposera de détruire un nombre défini d’ennemis (et la c’est un carnage, ça arrive de partout), et la troisième vous laissera le contrôle manuel de la caméra, et vous devrez atteindre le millions de points. Autant vous dire que ce n’est pas de tout repos. Mais cela vous donnera l’opportunité de débloquer des vaisseau très (mais alors « très ») spéciaux, tels qu’un Mog, le Hautvent de FF7, et même Cloud sur sa moto en guise de vaisseau.
LA MUSIQUE ADOUCIT LES MŒURS.
Aaaaahhh, la musique de Kingdom Hearts. On se souvient tous des thème des grands films de Disney repris par Yoko Shimomura dans les mondes de KH1 sous deux manière différentes : l’exploration et les combats. Dans KH2, c’est du pareil au même. Les thèmes de KH1 sont repris dans KH2, en version qu’on dira remasterisés ou remixés. Il n’y a pas ou peu de dépaysement. Les musiques sont donc sublimes, et le thème du jeu, Passion, est chanté merveilleusement par Utada Ikaru. (heureusement qu’ils n’ont pas choisit Ayumi Hamasaki...)
Niveau ambiance sonore, c’est du tout bon aussi, les dialogues sont très bien joués, on a un petit pincement au cœur (oui je suis sensible rofl...) lorsque Sora retrouve ses anciens alliés. Petit coup de cœur : le monde de Timeless River. Entièrement en noir et blanc, le son est tel qu’il était sur les anciens films, et on peut entendre le bruit de la bobine de film lorsque la musique s’arrête. Excellent non ?
LE MOT DE LA FIN...
Il subsiste un défaut tout de même dans le jeu : en mode facile, celui-ci est vraiment trop…facile ! Le fait d’avoir accès aux Réaction Commands dévastateurs facilite les combats, et les boss en deviennent simpliste. Le mieux pour ne pas se gâcher le plaisir et de commencer par le mode Normal, voire le mode Fierté, dans lequel le Sans-Cœur de base vous tuera en 3 coups au début du jeu.
Concernant la durée de vie, celle-ci tourne autour des 30 heures environ pour le scénario de base (en mode Normal. Comptez 20 à 25 heures en facile), en allant très vite, sans s’occuper des quêtes annexes. Pour l’ensemble du jeu, comptez plus de 50 à 60 heures (toujours en normal), car certains challenge sont vraiment difficiles (Séphiroth et la dernière coupe du Colisée notamment).
Sujet: Test Kingdom Heart II 
Jeu 9 Nov - 14:05
![[Cloud_Kyuubi]](https://2img.net/u/2915/21/96/41/avatars/8-8.jpg)
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sa me donne encore plus envi de l'achetter ^^
